LE CHEF D’ŒUVRE INCONNU

 

         Cette nouvelle de Balzac est surtout célèbre pour sa fin, sa chute pourrait-on dire : c’est aussi ce que nous apprécions particulièrement dans ce texte. Nous aurions pu rédiger une « critique » plus longue de l’ouvrage, mais nous croyons bien de vous proposer à la place, au cas où vous ne le connaîtriez pas encore, le texte lui-même. Vous pourrez donc le lire ici.

Vous remarquerez qu’il y a un en-tête licence ABU (Association des Bibliophiles Universels) qui décrit les conditions d’utilisation du document. Si vous voulez le télécharger, enregistrez la page du texte en utilisant, dans Explorer, le menu « Fichier », « Enregistrer sous ». Il faudra bien prendre garde à conserver la balise ABU dans le corps du texte, sans aucune modification. Voici l’adresse de leur site http://abu.cnam.fr , où vous trouverez de nombreux textes français libres de droits, en littérature comme en philosophie.

         Pour conclure sur cette brève présentation du « Chef d’œuvre inconnu », on insistera sur la portée de ce texte relativement à l’interprétation des œuvres d’art en général, sur la signification de l’art en général : suis-je seul à voir ce que je vois, quand je contemple un tableau, ou bien puis-je le partager ? Existe-t-il un critère universel du Beau ? (Kant) Une œuvre renvoie-t-elle nécessairement à une réalité extérieure, ou bien contient-elle sa raison d’être en soi ? Toutes sortes de questions que vous ne manquerez pas, nous en sommes sûrs, de vous poser vous-mêmes.

 

Remarquons enfin que cette nouvelle a inspiré La belle Noiseuse, un film de Jacques Rivette de 1991, avec Michel Piccoli, Emmanuelle Béart et Jane Birkin.